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Nouvel Art

ARTISTES

KEDZ chez Nouvel ART Gallery 2024

Kedz est un peintre et sculpteur, il utilise la techniques ancestrales du point et de la matière au travers de courbes et de cercles, symbole de l’infini.Plusieurs pigments sont mis en œuvre sur des supports tels que des toiles, des fibres, du bois, des écorces…

Pour sublimer la matière et évoquer l’esprit du vivant au travers de matériaux souvent naturel ou recyclé. 

TERRA MEA CERAMIQUE chez Nouvel ART Gallery 2024

Terra Mea Céramique créer des céramiques inspirées par la beauté et la simplicité de la nature. Terra Mea Ceramique a été fondée par Neu Falguera et Jon Runsten en 2018. Leur travail collaboratif se concentre sur la création de céramiques uniques aux tons naturels et terreux qui reflètent la beauté du paysage provençal. 

Des pièces douces et organiques soigneusement fabriquées à la main avec de l’argile de grès et émaillées à l’aide de minéraux principalement d’origine locale faisant ressortir des couleurs et des textures uniques.

Sunmi Kim chez Nouvel ART Gallery 2024

L’œuvre dense et polymorphe de Sunmi Kim

Silhouette ombrée dans un espace intemporel ; mouvement furtif d’une force à l’équilibre parfait ; silence rendue visible dans une résonnance spectaculaire… Les œuvres de Sunmi Kim, telles des petits cailloux lancés sur un lac paisible, suscitent un rêve mystérieux, une curiosité insatiable, une étrange tension, entraînant le regard vers une esthétique pure et singulière.

Arrivée en 2000 à Paris, l’artiste plasticienne sud-coréenne, Sunmi Kim parachève sa formation en gravure à l’Ecole des Beaux-Arts de Versailles et en arts plastiques à l’Université de Paris I – Panthéon Sorbonne. Puis, elle développe un vocabulaire plastique unique combinant quasi tous les registres artistiques, pour sculpter des relations croisées sur une toile ou les dessiner dans un espace. Au bout de ses doigts, l’art se transforme en une ‘conscience élargie du monde’, prenant la forme d’une ‘réserve d’énergies plastiquement vibrantes’. Et, les spectateurs sont conduits à un ‘face à face constructeur’ qui les interpelle à s’interroger sur leur propre identité et à s’ouvrir aux autres en établissant des liens avec eux.

Sunmi Kim, à travers sa quête de « comment faire résonner l’invisible au sein du visible ? », explore ces thèmes de relation à soi et à l’autrui, en naviguant entre peinture, dessin, sculpture, installation et performance. Pour elle, tous ces différents domaines de création ne sont que des moyens au service de ses aboutissements artistiques.

Ses œuvres, bien que diverses, forment un ensemble cohérent grâce à l’emploi du fil, qui symbolise la « notion de lien » et joue un rôle crucial. Ce fil évoque les relations entre les individus, l’artiste et son environnement, ainsi que l’œuvre exposée et le spectateur invité à une re-création de l’oeuvre. Il confère aux tableaux un eƯet stéréoscopique qui fusionne ‘peinture et installation’, créant ce que l’artiste appelle des « deux dimensions et demie ». Les surfaces blanches et lisses, obtenues par un travail minutieux de superposition d’environ quarante couches de sables, de minéraux et de peintures, ajoutent une densité et un relief palpables. Le processus de création de Sunmi Kim se transforme ainsi en un exercice intérieur et une libération de la pensée, oƯrant également un vaste champ d’interprétation où l’imaginaire de chacun est à l’épreuve.

Alliant le minimalisme et l’art conceptuel occidental à l’esthétique du silence, de l’invisible et du temps propre à l’abstraction monochrome coréenne – Dansekwha –, ses œuvres épurées et expressives, sont vite remarquées par des collectionneurs et galeristes parisiens avec qui elle collabore pour des projets et des événements internationaux, tel qu’Art Paris, Art Elysée, Art Miami, et Art Palm Beach. Elles sont également reconnues par des institutions muséales comme la Monnaie de Paris, le Musée Bernard Boesch et le Musée des Beaux-Arts de Bernay. Une place de 1er plan lui est aujourd’hui conférée incontestablement sur le marché de l’art contemporain.

L’œuvre de Sunmi Kim est un point de convergence de multiples disciplines et cultures. Fidèle à sa philosophie de la rencontre et du vivre ensemble, elle renouvelle constamment ses approches depuis ses débuts, sans se limiter à des déclinaisons formelles ou matérielles. Elle ne se définit pas par ses positions, mais par ses trajectoires, révélant, comme le décrivent Deleuze et Guattari, « la réalité de la pensée » et traçant un « plan de composition » qui porte des « composés de sensations » et « crée du fini qui redonne l’infini », luttant ainsi contre le chaos et le hasard du monde. En effaçant les clichés et en créant des œuvres autonomes, l’artiste engage une recherche universelle où l’art
devient un langage indépendant, même de son créateur.

Jeongmin Domissy-Lee
Docteur en Linguistique, Conseillère en art

Teddy Follenfant chez Nouvel ART Gallery 2024

Teddy Follenfant et ses œuvres de la « série de cicatrices »

Teddy Follenfant, ancien microbiologiste et agroéconomiste, auteur reconnu pour ses ouvrages sur le développement durable, a suivi une trajectoire hors du commun. Après avoir exercé comme journaliste pour BFM Radio, puis tout en animant des émissions en tant que journaliste-producteur pour RCF Vaucluse, il s’est récemment réinventé en artiste-chercheur. Ce parcours singulier, qui l’a conduit des rigueurs méthodiques de la science aux sphères éthérées de la création artistique, reflète une quête personnelle de sens. À travers son art, Follenfant explore désormais un univers où la force se mêle à la vulnérabilité, faisant de chaque œuvre un miroir de l’introspection.


Ses dernières créations, notamment la « série des cicatrices », incarnent parfaitement cette démarche introspective. Inspiré par le Kintsugi, un art ancestral japonais du XVe siècle qui magnifie les fractures d’objets brisés avec de la poudre d’or, Follenfant adopte une philosophie où les
imperfections et les marques du temps sont non seulement acceptées mais sublimées. Sous ses pinceaux, les cicatrices, qu’elles soient physiques ou émotionnelles, se métamorphosent en symboles de résilience et de beauté. Il invite ainsi le spectateur à réfléchir sur ses propres blessures et leur intégration dans la construction de son identité.

Sur le plan formel, les œuvres de Follenfant, tout en s’ancrant dans les traditions picturales de l’abstraction occidentale, incorporent l’‘esthétique du vide’ des peintures à l’encre de Chine, où le dialogue entre plein et vide met en lumière les formes et les structures. Le métissage de styles caractérise également son travail, où le minimalisme des constructions, les tonalités monochromes et l’épaisseur de la matière coexistent en harmonie. Le processus créatif de l’artiste commence sur une toile vierge, recouverte de plusieurs couches de peinture jusqu’à atteindre une surface presque unie. Ce procédé, long et minutieux, est en partie dissimulé par la monochromie apparente, conférant à l’œuvre une densité et une présence certaine. Cette dimension corporelle de la toile fait écho au mouvement coréen d’avant-garde « Dansaekhwa», où le monochrome se marie au jeu subtil entre le lisse et le relief. Pour Follenfant, comme dans ce mouvement, chaque création devient une méditation, cherchant à saisir l’essence de la matière et de la forme.


Follenfant transcende ainsi les frontières traditionnelles entre connaissance et émotion, science et art, Occident et Orient. Sa peinture, bien plus qu’une simple expression visuelle, est un chemin d’introspection profonde qui interroge l’expérience humaine sous ses multiples facettes. Ses créations, à la fois personnelles et universelles, célèbrent la vie dans toute sa complexité, révélant que la véritable beauté émerge souvent là où se rencontrent fragilité et force. En tant qu’artiste-chercheur, Follenfant poursuit son exploration, repoussant les limites de son
propre langage visuel. Sa quête incessante de sens et de beauté enrichit le monde de l’art contemporain, promettant un voyage captivant à ceux qui suivront l’évolution de cet artiste dont l’approche mêle réflexion, innovation et une profonde humanité.

Jeongmin Domissy-Lee
Docteur en Linguistique, Conseillère en art

Marie Roussel chez Nouvel ART Gallery 2024

Marie est une artiste polyvalente, peintre et art-thérapeute, diplômée de l’Ecole Supérieur des Arts Modernes. Elle débute sa carrière en illustrant des comptines et en décorant un service pédiatrique à l’hôpital Robert Debré. En 2000, elle co-créé l’atelier-boutique « Dis bonjour à la Dame » où elle conçoit des objets en série et des pièces uniques. Quelques années plus tard elle prend son indépendance en s’installant dans son atelier parisien pour se consacrer à ses propres créations. C’est alors qu’elle collabore avec Hachette pour illustrer les couvertures de Stefan Zweig. Marie expose ses oeuvres dans différents endroits de France, et récemment à l’étranger pour le « Pink Art Faire » de Séoul. Depuis 8 ans, elle pratique l’art-thérapie*, notamment pour l’association Rose Up qui soutient les femmes atteintes du cancer.

Son leitmotiv: « Si vous pouviez le dire avec des mots, il y aurait aucun raison de le peindre » (Edward Hopper). 

*www.art-therapie-marie.fr

Senz chez Nouvel ART Gallery 2024

Issu d’une famille d’artistes éclectiques, Senz a vécu la plus grande partie de sa vie dans le milieu underground de Soho à New York. Très jeune il s’immerge dans la vie nocturne du graffiti et fréquente des clubs aussi emblématiques que le Palladium, ou the World où musiciens et artistes se côtoient et s’inspirent mutuellement… Il évolue aux côtés d’autres artistes comme Bando, Boxer, Arson, Banga, Joey Starr, Jay One, Jon One.

Au début des années 90, il rejoint à Paris le mouvement naissant de la French Touch et associe son nom à celui de La Funk Mob, Cassius, Virgin et Sony.

S’entremêlent alors graffiti, graphisme et musique, Senz ayant rapidement déployé une ère artistique d’un genre nouveau, naviguant constamment entre studio d’art et studio d’enregistrement.

Photographie, sérigraphie, typographie, peinture sont autant de mixed media qui expriment la richesse du regard de l’artiste sur le monde dans lequel il évolue.

Au fil du temps, son esthétique attire l’attention de visionnaires de la mode et de l’art tels qu’Agnès b., ROUVENAT, Coach, Alice & Olivia avec qui il crée des collaborations.

Ses fresques commanditées en France et aux Etats-Unis signent les murs d’œuvres architecturales nouvelles, de restaurants branchés, de lobbies, d’hôtels particuliers.

Depuis 2020, Senz a établi sa résidence d’artiste dans le Vaucluse où il poursuit sa production artistique multidisciplinaire.

Photographie digitalisée, pixelisée, transformée, imprimée. Affiche recyclée. Canevas récupéré. Dessin numérisé. Peinture, feutre, colle. Le mélange de ces média bigarrés, tirés de ses archives autant que de la rue, participe à l’élaboration de ses collages aux multiples superpositions. Les pièces sont à la fois complexes et profondément symboliques, pleines d’indices qui invitent le spectateur à entamer son propre dialogue intérieur en lien avec les œuvres.  Outre le recyclage des matériaux qu’il utilise, Senz recycle également les images de ses propres tableaux, appliquant ainsi depuis longtemps le principe de circularité ! Une création en amène une autre. Et encore une autre. Toutes ont un lien avec les précédentes et se retrouvent dans les suivantes.

Révérer la création passée. La remixer. La prolonger. Voici le principe fondateur de l’art de Senz.

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